Les troubles de comportement alimentaires sont des pathologies plus ou moins complexes pouvant atteindre tout le monde. En général, ils s’expriment par la boulimie, l’hyperphagie, l’anorexie ou encore le syndrome d’alimentation nocturne. Il est donc important d’envisager un traitement lorsque ces troubles se présentent afin de limiter les conséquences qui en découleraient.

Recourir à une thérapie psychologique

La thérapie psychologique est l’une des meilleures solutions qui se proposent face aux troubles alimentaires. Il revient donc au patient de consulter régulièrement un psychologue ou tout autre spécialiste de la santé mentale. Le traitement dure en général quelques mois. L’objectif est d’aider le patient à :

  • normaliser ses habitudes alimentaires et atteindre un meilleur poids santé
  • apprendre à surveiller ses humeurs et son alimentation
  • alterner des habitudes malsaines avec de saines habitudes
  • développer des compétences et les explorer face aux situations stressantes.

La thérapie psychologique peut impliquer une série de différents types de thérapie. Il s’agit notamment de la thérapie cognitive comportementale et de la thérapie familiale. La première se concentre beaucoup plus sur les pensées, les sentiments et les comportements liés aux troubles alimentaires du patient. Quant à la thérapie familiale, elle invite les membres de la famille du patient à l’aider à rétablir des habitudes alimentaires plus saines et responsables. Cette thérapie s’avère particulièrement utile pour les enfants souffrant de troubles de comportement alimentaires.

Miser sur l’éducation nutritionnelle

Autre moyen pour traiter un trouble de comportement alimentaire, l’éducation nutritionnelle. Cela peut en effet vous aider à non seulement mieux comprendre votre trouble alimentaire, mais aussi à maintenir de saines habitudes alimentaires. Ce type d’éducation est généralement proposé par les diététistes. Ses objectifs sont de plusieurs ordres. Ainsi, l’éducation nutritionnelle vise à :

  • corriger les problèmes de santé résultant de l’obésité ou de la malnutrition
  • proposer des mesures pour limiter des crises de boulimie
  • imposer au patient des habitudes alimentaires régulières
  • aider le patient à connaitre son corps et comment la nutrition peut l’affecter
  • aider le patient à planifier des repas.

Le respect des exigences de cette éducation permet logiquement d’atteindre un meilleur résultat.

Opter pour l’hospitalisation

Une hospitalisation peut s’avérer nécessaire dans le cadre de graves troubles de comportement alimentaire. Cette option est envisageable dans le cas d’une anorexie ou lorsque le patient se voit incapable de manger ou de prendre du poids. Cela peut être mortel lorsque le traitement n’est pas immédiat.

Dans la plupart des cas, l’objectif phare de l’hospitalisation est de stabiliser les symptômes médicaux qui semblent aigus. Explicitement, elle permet d’amorcer le processus de normalisation du poids et de l’alimentation.

Prendre des médicaments

Les médicaments peuvent ne pas être une meilleure alternative pour traiter un trouble de comportement. Ils sont en effet beaucoup plus efficaces lorsqu’on les associe à une thérapie psychologique. Les plus couramment utilisés sont les antidépresseurs. Ces derniers prouvent leur efficacité face aux troubles de l’alimentation impliquant des comportements de purge ou de frénésie alimentaire. D’autres médicaments peuvent toutefois être prescrits selon la situation.

Pouvant résulter de différents facteurs, les troubles de comportement alimentaire s’accompagnent des signes qu’il importe de traiter tôt. Les points précédemment pourront en effet vous aider dans ce sens.