Le handicap et les associations
Alors que la marginalisation atteint un point culminant sur certains plans, elle est de plus en plus combattue sur d’autres aspects. Désormais, les associations d’aides aux personnes handicapées se comptent par plusieurs dizaines selon les pays. Ces organismes s’attèlent à apporter un soutien matériel, moral, spirituel, intellectuel et financier aux individus vulnérables. Focus alors sur les diverses actions que mènent les associations au quotidien.
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Apporter l’information, orienter et conseiller
Rien qu’en France, au moins douze millions d’individus sont porteurs d’un handicap mineur ou majeur. Ces personnes vulnérables ont toutes besoin d’un accompagnement, lequel n’est pas toujours assuré par le cercle familial. Dès lors, une association venant en aide aux personnes ayant un handicap se présente comme la solution la plus appropriée d’autant plus si elle est spécialisée.
Quoi que le rôle primaire de ces organisations consiste à offrir de meilleures conditions de vie aux individus dans le besoin, elles sont avant tout une source d’informations. En effet, les associations jouent un rôle capital dans la recherche, le traitement et la diffusion des informations importantes et nécessaires aux personnes vivant avec un handicap.
Elles luttent ainsi un tant soit peu contre la monopolisation de l’information, permettant à tous d’être au même niveau. Elles orientent également ces individus dans leur choix de vie et de carrière. Pour atteindre leur but, les associations mettent en place tout un arsenal dynamique et variable selon le milieu et la cible spécifique. Cependant, la plupart du temps, le soutien est avant tout moral.
Combattre le complexe d’infériorité à travers un accompagnement psychologique
À proprement parler, tout handicap est d’abord mental. Les associations dans ce contexte s’efforcent d’accorder la priorité à l’accompagnement psychologique dans le cadre de leur intervention auprès des personnes ayant un handicap.
D’ailleurs, ces organisations travaillent le plus souvent avec des experts en santé mentale tels que les psychologues, les assistants sociaux et d’autres spécialistes annexes. Le but de cette première phase est d’amener les personnes handicapées à prendre conscience de leur potentiel et de la contribution qu’ils peuvent apporter à la société.
L’aide psychologique est toujours spécifique au handicap (moteur, visuel, auditif, cognitif…). Cependant, les résultats poursuivis restent à peu près les mêmes.
Œuvrer pour la formation, l’insertion ou la réinsertion, le suivi et la défense des droits
Il existe plusieurs formes d’associations avec des objectifs différents, mais toutes poursuivent pratiquement un même but. Certaines ont pour devoir d’identifier et de récupérer les personnes atteintes d’un handicap.
D’autres prennent en charge leur accompagnement psychoaffectif et financier. D’autres encore s’occupent de leur formation et de leur insertion. C’est ce qui justifie l’effectif non négligeable d’associations spécialisées qui existent.
Il faut rappeler que l’étape de l’insertion est très capitale. Elle rend compte de la matérialisation de tous les efforts fournis par les différents acteurs du processus, pris individuellement et collectivement. Dès lors, il faut penser au suivi des individus insérés professionnellement afin d’évaluer les résultats sur le long terme.
Il existe par ailleurs une catégorie d’associations qui se battent spécialement et avec tous les moyens pour le respect des droits humains relatifs aux personnes handicapées, souvent marginalisées. Qu’ils soient avec ou sans barrières géographiques, ces organismes sont un véritable moteur en ce qui concerne l’avenir et le bien-être des individus vulnérables.