La fiscalité et la comptabilité sont deux entités distinctes qui ont également un lien intrinsèque. Toute imposition implique des processus comptables, c’est-à-dire la pratique consistant à calculer des états et des chiffres financiers. Ces états sont utilisés pour effectuer des calculs fiscaux. À l’inverse, la comptabilité n’est pas nécessairement associée à la fiscalité, sauf si tel est son objectif, par exemple dans le cadre de la comptabilité ou de l’audit fiscal où la comptabilité est utilisée pour calculer l’impôt.

La différence entre la fiscalité et la comptabilité

La fiscalité et la comptabilité sont toutes deux associées à l’économie et à la finance. Elles impliquent toutes deux des calculs financiers

Qu’est-ce qu’un impôt ?

Les impôts sont des paiements perçus par le gouvernement à des fins de sécurité sociale, de santé et d’infrastructure. Ils comprennent l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la taxe d’habitation.

Qu’est-ce que la comptabilité ?

La comptabilité est le processus de collecte, de calcul et d’organisation des états financiers. Un expert comptable Belgique calcule les déductions et les paiements d’impôts.

La fiscalité fait-elle partie de la comptabilité En fait, si la fiscalité a toujours un lien avec la comptabilité, la comptabilité n’a pas toujours un lien direct avec la fiscalité. La comptabilité peut au contraire remplir de nombreuses fonctions. Vous pouvez rendre compte de vos revenus personnels pour savoir si vous pouvez vous permettre quelque chose, ou rendre compte de vos investissements et autres dépenses. Dans le domaine des affaires, cependant, la comptabilité traite tous les chiffres relatifs à votre entreprise. La comptabilité n’est pas facultative, c’est une obligation légale du HMRC.

Les bases de la comptabilité fiscale

La raison d’être de la comptabilité de l’impôt sur le revenu est de parvenir au bénéfice imposable et à l’impôt à payer en faisant des ajustements au bénéfice comptable obtenu par les principes comptables. Tous ces travaux et ajustements font partie de la déclaration fiscale, et ces déclarations sont conservées pour les contrôles fiscaux. Il existe plusieurs composantes de la comptabilité fiscale

1 – Actif d’impôt différé

Il est généré lorsqu’il existe une différence entre le bénéfice comptable et le bénéfice imposable et le bénéfice imposable est due à un problème de calendrier. Il existe des dépenses telles que la provision pour créances douteuses, qui sont considérées comme des déductions dans la comptabilité de l’année en cours. Cependant, elles ne sont autorisées à être déduites de l’impôt que lorsque le montant est déclaré comme créance douteuse, ce qui peut arriver dans les années à venir. Dans cette situation, le bénéfice imposable sera plus élevé par rapport au bénéfice comptable, et la personne ou l’organisation paiera plus d’impôts cette année, ce qui. Le montant supplémentaire payé comme impôt sur le bénéfice supplémentaire en raison du rejet du montant de la provision pour déduction est considéré comme un impôt différé, qui sera réalisé dans les années à venir.

2 – Passif d’impôt différé

Le passif d’impôt différé est généré lorsque la personne ou l’organisation doit payer moins d’impôts pendant l’année en cours en raison d’une différence temporelle. Par exemple, considérons qu’un actif de 10 000 $ est amorti dans les livres comptables selon la méthode linéaire (SLM) pendant 8 ans. Pendant 8 ans – l’amortissement de chaque année sera de 1 250 $ (10 000 $/8). Toutefois, si les règles fiscales stipulent que les actifs doivent être amortis à 20 % (WDV) selon la méthode de la dépréciation. La dépréciation à des fins fiscales au cours de la deuxième année sera de 1 600 $ ((10 000 $ – 2000, soit 20 % pour la première année) = 8 000 $*20 % = 1 600 $)). L’organisation bénéficiera donc d’une déduction supplémentaire de 350 $ (1 600 $ – 1 250 $) à des fins fiscales. Si nous considérons que le taux d’imposition est de 30 %, le passif d’impôt différé est ici de 105 $ (350 $*30 %).

3 – Comptabilité de la TVA

La plupart des pays appliquent une taxe sur les biens et services (GST) ou une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) qui fait partie de presque toutes les factures émises. Cette taxe ne doit pas être considérée comme une dépense directe, car les organisations obtiennent un crédit de TVA sur le montant déjà payé. Pour réclamer ces intrants, les autorités fiscales posent certaines conditions concernant le format de la facture, le nom et l’enregistrement de la société, les détails de la deuxième partie, etc. et toutes ces conditions doivent être remplies par l’équipe de comptabilité fiscale avant de réclamer le crédit de TVA/TPS en amont.

4 – Prix de transfert

Dans le monde actuel de la globalisation de nombreuses entreprises ouvrent des filiales dans différentes parties du monde. Une politique surveille les prix de transfert appelée « transaction sans lien de dépendance ». Pricing, qui préconise la politique du commerce équitable dans le monde entier. En termes simples, cela signifie qu’une partie ou une personne liée ne doit pas se procurer des biens ou des services à un coût inférieur au prix auquel ils ont été vendus à un tiers non lié. De même, si une organisation a mis en place un seul bureau offshore où des personnes travaillent, et qu’aucune autre activité n’est réalisée dans ce pays. Conformément à la politique de prix de transfert l’organisation doit payer un certain pourcentage (8-15%) d’impôt sur les dépenses engagées pour l’exploitation du bureau offshore. Les prix de transfert sont l’un des éléments les plus dynamiques et les plus difficiles dans le monde d’aujourd’hui.

5 – Catégorisation des revenus

La comptabilité prend en compte tous les paiements et toutes les recettes pour calculer le bénéfice comptable. Cependant, toutes les recettes ne sont pas liées à l’activité professionnelle, et le taux d’imposition diffère selon le type de recette dont il s’agit.